Nom de code : Blackbird – Anna Carey

blackbird

Aujourd’hui paraît en librairie ma traduction de Blackbird, d’Anna Carey, publiée chez Bayard Jeunesse. C’est un thriller destiné aux jeunes lecteurs (catégorie « young adult », comme on dit chez nous), très efficace et bien mené, qui a pour particularité d’être écrit à la deuxième personne.

Il s’agit de ma deuxième traduction dans le domaine de la littérature jeunesse, et j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler sur ce texte moderne et très rythmé, à l’intrigue captivante.

Voici le texte d’accroche que l’on peut trouver sur le blog de Bayard, Fais-moi peur :

 

Tu ne sais pas qui tu es, mais eux le savent. Imagine…

Tu te réveilles allongé(e) sur les rails du métro de Los Angeles ; une rame fonce vers toi. Tu y échappes in extremis et, reprenant tes esprits, tu te rends compte que tu n’as aucun souvenir : tu ne sais pas ce que tu fais là, ni même qui tu es. Tes seuls indices : les vêtements que tu portes et qui ne te semblent pas être les tiens, une cicatrice dans ton cou, un tatouage sur ton bras représentant un oiseau et une succession de chiffres et de lettres, et ton sac à dos, contenant quelques vivres et habits de rechange, une bombe lacrymogène, un couteau et un carnet.

Dans le carnet est écrit un petit mot : on te conseille d’appeler un certain numéro et de ne prévenir personne, surtout pas la police. Au bout du fil, un homme te donne l’adresse d’un immeuble de bureaux et te demande de l’y rejoindre. Tu lui obéis et, trouvant la porte close, tu y entres par effraction. Où as-tu appris à forcer une serrure ? Quel genre de passé ta mémoire défaillante te cache-t-elle ? Tu pénètres dans un bureau ravagé, et la sirène se met à hurler. Tu fuis. Après une course éperdue, tu erres dans les rues. Où aller ? À qui demander de l’aide ?  Tes pas te mènent vers Ben, un garçon de ton âge qui se montre très gentil. Mais tu refuses son secours, de peur de lui créer des ennuis.

Bientôt, tu apprends aux infos que la vidéosurveillance de l’immeuble de bureaux a filmé ton visage : la police te recherche pour cambriolage. Quand tu remarques qu’un inconnu te suit, tu ne peux donc pas te réfugier auprès des autorités. Tu parviens à le semer, mais c’est une femme, ensuite, qui se met à te pourchasser. Qui est-elle ? Que te veut-il ? Elle sort un révolver et, avec un sourire ravi, le braque sur  toi…

Ton nom de code est Blackbird, et tu vas devoir sauver ta peau.

 

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On trouve le premier chapitre du livre sur le site Actualitté, qui a publié un article dans lequel Charlotte Mériaux, mon éditrice chez Bayard, et moi-même, parlons de la conception du livre et des particularités de Blackbird.

Il existe même un trailer :