Le 26 mars est parue ma traduction de La ligne blanche, dans la collection Millezime de Bayard Jeunesse. Ce livre raconte l’histoire d’un jeune garçon de neuf ans, enlevé par des indépendantistes du Cachemire pour devenir un enfant soldat. C’est le premier texte que j’ai traduit en littérature jeunesse, et on ne peut pas dire que j’aie été ménagé !
L’auteur livre un récit très dur de la vie de ces enfants soldats enlevés à leur famille et emmenés dans les montagnes arides du Pir Panjal, pour y être soumis à un entraînement éprouvant.
Cependant, la lecture est captivante : la psychologie de Rafik est bien fouillée et les épreuves qu’il traverse s’enchaînent sans temps mort. L’auteur connaît bien cette région du monde, et ses descriptions des villes, des paysages et de la vie quotidienne sont très vivantes et détaillées.
Voici le résumé que l’on trouve en quatrième de couverture :
Ce fut au tour de Rafik. Le trait lui arrivait à hauteur de l’oreille. – Celui-là est assez grand déclara l’homme posté à côté de lui, avant de poser sa main sale sur son épaule. Il monte dans le camion. On tient notre première recrue. Rafik n’a que 9 ans lorsque des combattants pour la libération du Cachemire, une province de l’Inde, envahissent son école à la recherche de nouveaux soldats. Ils tracent une ligne blanche à la craie sur le tableau noir de la classe. Tous les élèves dont la taille dépassera ce trait seront sélectionnés. Grand pour son âge, Rafik est le premier désigné… Le destin bouleversant d’un enfant soldat, qui s’efforce d’oublier sa famille, son ancienne vie, jusqu’à son nom pour pouvoir survivre.